La charpente Mansart : avec ce choix vous pourrez réaliser une toiture à deux pentes, dont la pente inférieure est plus forte que la pente supérieure. Elle est nommée d’après l’architecte français François Mansart, qui l’a popularisée au XVIIe siècle. Elle permet de créer des combles aménageables et d’augmenter la surface habitable sous le toit. Elle est adaptée aux maisons de style classique ou aux monuments historiques .
La charpente américaine, industrielle ou fermettes : c’est une charpente qui utilise des pièces de bois plus fines assemblées par des connecteurs métalliques. Elle ne permet pas d’aménager les combles, car elle occupe tout l’espace sous le toit. Elle est adaptée aux maisons modernes ou aux bâtiments industriels, car elle est facile et rapide à poser. Elle est économique et légère, mais elle est moins résistante et moins personnalisable que la charpente traditionnelle.

La charpente asiatique : elle s’inspire des techniques de construction asiatiques, notamment chinoises et japonaises. Elle utilise des pièces de bois massif assemblées par des chevilles ou des tenons et mortaises, sans clous ni vis. Elle se caractérise par des formes courbes et élégantes, qui rappellent les pagodes ou les temples. Elle est solide et durable, mais elle est aussi complexe et coûteuse à réaliser .

La charpente autoporteuse : c’est une charpente qui ne repose pas sur des murs porteurs, mais sur des poteaux ou des colonnes. Elle permet de créer des espaces ouverts et modulables, sans contrainte de cloisonnement. Elle est adaptée aux bâtiments publics ou commerciaux, tels que les salles de spectacle, les gymnases ou les supermarchés .
La charpente béton : c’est une charpente qui utilise du béton armé ou précontraint pour former des poutres et des poteaux. Elle est très solide et durable, mais elle est aussi très lourde et peu esthétique. Elle est surtout utilisée pour les bâtiments industriels ou publics, ou pour les toitures plates .

La charpente cathédrale : vous pouvez avec ce choix réaliser une toiture à deux pentes avec un faîtage très élevé. Elle donne l’impression d’une voûte ou d’une nef, comme dans les cathédrales gothiques. Elle permet de créer un volume important sous le toit et de laisser entrer la lumière par des fenêtres ou des lucarnes. Elle est adaptée aux maisons de style ancien ou aux édifices religieux .

La charpente à croupes : vous pourrez concervoir une toiture à quatre pentes, dont les deux pentes latérales sont plus courtes que les deux pentes principales. Elle évite que les eaux de pluie ne s’écoulent sur les murs latéraux et protège mieux la façade. Elle est adaptée aux maisons de style régional ou aux bâtiments exposés aux intempéries .

La charpente en A : elle est en triangle avec deux poutres inclinées reliées par une poutre horizontale. Elle est simple et facile à réaliser, mais elle offre peu d’espace sous le toit. Elle est adaptée aux petites constructions ou aux abris de jardin .

La charpente en kit : ce modèle est livrée prête à monter, avec toutes les pièces préfabriquées et numérotées. Elle permet de gagner du temps et de réduire les coûts de main-d’œuvre. Elle peut être en bois, en métal ou en béton. Elle est adaptée aux constructions simples ou standardisées .

La charpente en W : elle utilise des poutres en forme de W, composées de deux poutres inclinées reliées par deux poutres horizontales. Elle offre une bonne résistance et une bonne stabilité. Elle est adaptée aux grandes portées ou aux toitures complexes .

La charpente hyperstatique : elle se veut surdimensionnée par rapport aux charges qu’elle supporte. Elle offre une sécurité maximale et une grande durabilité. Elle est adaptée aux bâtiments soumis à des contraintes importantes, tels que les ponts, les barrages ou les tours .

La charpente inversée : c’est une charpente qui est placée sous la toiture, au lieu d’être au-dessus. Elle permet de créer un effet visuel original et de libérer l’espace sous le toit. Elle est adaptée aux constructions contemporaines ou aux bâtiments à faible hauteur .

La charpente en kiosque : celle-ci permet de réaliser une toiture à huit pentes, formant un octogone. Elle donne un aspect arrondi et harmonieux à la toiture. Elle est adaptée aux constructions de petite taille ou aux éléments décoratifs, tels que les kiosques, les gloriettes ou les pavillons .

La charpente en lamellé-collé : ce modèle  utilise des lamelles de bois collées entre elles pour former des poutres. Elle offre une grande liberté de forme et une bonne résistance. Elle est adaptée aux grandes portées et aux toitures courbes. Elle est plus légère et plus stable que la charpente traditionnelle, mais elle est aussi plus chère et plus sensible à l’humidité .

La charpente Eiffel : si vous la choisissez elle utilise du métal (acier, fer, etc.) pour former des poutres et des arcs. Elle est légère et résistante, mais elle est aussi sensible à la corrosion et au feu. Elle permet de créer des structures audacieuses et modernes, comme la tour Eiffel ou le viaduc de Millau. Elle est adaptée aux constructions monumentales ou aux ouvrages d’art .

La charpente sur piliers : elle se repose sur des piliers ou des colonnes, au lieu de reposer sur les murs. Elle permet de créer un espace ouvert et aéré sous le toit. Elle est adaptée aux constructions légères ou aux bâtiments à usage collectif, tels que les halles, les gares ou les écoles .

La charpente alsacienne : elle se caractérise par des poutres apparentes et décorées, qui forment des motifs géométriques ou floraux. Elle donne un aspect rustique et chaleureux à la toiture. Elle est adaptée aux maisons de style alsacien ou aux bâtiments à colombages .

La charpente pendulaire : c’est une charpente qui utilise des poutres suspendues par des câbles ou des chaînes, au lieu d’être appuyées sur des appuis fixes. Elle permet de créer un effet visuel léger et élégant. Elle est adaptée aux constructions originales ou aux bâtiments à forte hauteur .

La charpente Philibert Delorme : elle apparait avec des chevrons formant ferme, c’est-à-dire des pièces de bois disposées en triangle pour former la structure du toit. Elle est nommée d’après l’architecte français Philibert Delorme, qui l’a inventée au XVIe siècle. Elle permet de réaliser des toitures à deux pentes avec un faîtage horizontal. Elle est adaptée aux maisons de style renaissance ou aux châteaux .